Les inégalités environnementales ont été clairement mises en évidence ces dernières années (cf. travaux Eloi Laurent, Catherine Larrère, rapport OXFAM), pointant des effets des dégradations environnementales (changement climatique, pollutions, épuisement des ressources, érosion de la biodiversité...) impactant plus fortement les plus vulnérables. De plus, inégalités environnementales et sociales sont très interdépendantes : la crise environnementale renforce les inégalités sociales et les inégalités sociales compromettent la transition écologique. La prise en compte des inégalités socio-écologiques se heurte à des cadres de pensée « obsolètes », notamment présupposant que l’écologie est une préoccupation des classes moyennes ou aisées et hiérarchisant « nécessités sociales » et « nécessités écologiques ».
L’objectif du projet est de favoriser l’émergence d’un développement social durable ou de dynamiques territoriales de transition écologique « inclusives » via un espace de travail constituant une communauté apprenante et permettant de mettre au travail « cadre de pensée et pratiques » (à la fois des acteurs des transitions et de l’intervention sociale).