En novembre dernier, la Fabrique des transitions a effectué son second voyage au Cameroun, dans le cadre du programme “Villes résilientes” : un compagnonnage réciproque entre les communes de Loos-en-Gohelle et de Yaoundé VI. L’occasion d’échanger entre pairs autour des enjeux de coopération au service de la résilience et de poursuivre le travail d’écriture d’un référentiel “tropicalisé” de la conduite de changement.
La venue de la délégation camerounaise à Loos-en-Gohelle en début d’année avait permis de mieux comprendre les cultures et les projets des deux communes, ainsi que de partager les référentiels respectifs en matière d’implication habitante et de conduite de changement.
Lors de cette nouvelle rencontre, des questions stratégiques ont été soulevées quant à l’adaptation de la méthode de conduite de changement française au contexte camerounais :
- Comment mobiliser la mémoire oubliée et des identités culturelles communes pour mobiliser ?
- Comment adopter une posture propice à l’implication habitante ?
- Comment s’appuyer sur les symboles pour révéler les identités et résiliences locales ?
- Comment mieux prendre en compte l’histoire environnementale dans les identités culturelles locales, déjà très cosmopolites ?
- Comment mieux incarner la transition écologique et ses transformations ?
- Comment dépasser la dialectique entre intelligence et sagesse par l’intermédiaire de l’intelligence collective, en s’appuyant sur la coopération ?
- Quelle place donner au rôle stratégique des chefs traditionnels dans le jeu d’acteurs ?
D’ici la nouvelle venue de la délégation camerounaise à Loos-en-Gohelle en juin prochain, un comité de pilotage et un groupe miroir seront créés, pour observer si ces premières intuitions se vérifient dans d’autres territoires.
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