L’exceptionnel devient la norme : les inondations dans le Pas-de-Calais il y a un an, en Ardèche en octobre dernier ou encore en Espagne il y a quelques jours, nous choquent et nous sidèrent…
Et pourtant : il est étonnant que l’on s’étonne encore ! Les causes sont connues (? le GIEC, les sols secs et artificialisés, l’intensification des catastrophes par les effets du dérèglement climatique…), tout comme les solutions pour réellement s’adapter ET atténuer les risques.
Hasard du calendrier, le nouveau plan d'adaptation au réchauffement climatique (PNACC3) est actuellement ouvert à la consultation : 51 mesures et 200 actions à mettre en oeuvre d'ici 2030 pour se préparer à vivre à +4°C en 2100. Et les collectivités seront en premières lignes pour appliquer ce plan et arbitrer. Mais avec quels moyens ? Le Projet de Loi de Finance (PLF) inquiète à juste titre.
Cette situation de dissonance (faites plus avec moins !) impacte directement tous les acteurs des transitions. Et notre moral prend un autre coup avec l’arrivée (à nouveau) de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, dont les idées autoritaires et climatosceptiques envoient un signal sombre au reste du monde. « Drill, baby, drill » (« Fore, chéri, fore ! ») nous dit-il…
Ce n’est pourtant pas le moment de lâcher ! Il s’agit de remettre du cœur à l’ouvrage, de retrouver des forces et de sortir de la sidération.
Dans ce contexte, le thème de la prochaine Assemblée des allié·es, dédiée à la post-croissance comme alternative au post-fascisme, résonne (hélas !) d'autant plus. Alors, retrouvons nous pour nous outiller intellectuellement, trouver des clefs de compréhension commune, échanger et célébrer malgré tout la valeur de ce que nous portons ensemble et dans les territoires.
À bas bruit, un autre monde s’invente et il est désirable !
Rendez-vous les 11 et 12 décembre prochains à Paris pour la rencontre annuelle de celles et ceux qui ne baissent pas les bras. Haut les coeurs !
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